Un peu en retard, les Mannele ont fait leur come-back annuel dans la Lovefamily.
La recette est désormais totalement brevetée, éprouvée, tentée, retentée, appréciée, redemandée.
Pour vous acquitter de cette tradition incontournable pour quiconque vient un peu de l'est, en entier ou à moitié, il vous faudra :
- une Machine à Pain ou un Robot Pétrin, ou de bons muscles des avants bras
- une demi plaquette de beurre ramolo
- 150gr de lait tiède
- deux oeufs battus
- 500 gr de farine (de préférence celle qu'on prend pour faire du pain)
- 100 gr de sucre
- un sachet de levure de boulangerie
- 5 gr de sel fin
A priori, mis dans cet ordre dans le bol de la machine, puis sur le mode "pâte" pour pétrir puis laisser lever.
Ensuite, vient le moment du façonnage des bonhommes. Là c'est un peu comme vous pouvez. La pâte est méchament élastique, la meilleure des solutions est celle qui consiste à faire des pâtons que vous allez entailler avec un bon couteau pour faire jambes, bras et tête.
Des pépites de chocolat ou des raisins secs pour les yeux. Notez que les pépères ont une tendance à vouloir éjecter leurs yeux. Donc bien enfoncer. Ma fille cadette assure la pérennité de la tradition ; c'est elle qui prend la responsabilité du façonnage. La transmission est assurée.
Avant d'enfourner 20mn à 180° on badigeonne avec un mélange jaune d'oeuf et lait auquel on ajoute un peu de sucre.
Rien à envier au modèle, au graal, à l'objectif : le Mannele de chez Naegel à Strasbourg, ici en photo avant d'être sauvagement dévoré après un long trajet vers Paris en voiture :
Ici, des Mannele qui n'ont vraiment rien demandé, voient repasser le film de leur vie avant d'être enfournés puis engloutis par une horde d'affamés sans même attendre qu'ils refroidissent :
Certains prennent leurs bonnes résolutions le 1er Janvier.
Cette année, pour ne pas me faire avoir, je commence dès le mois de novembre.
Et cette année sera Bio !
Juste parce que ça m'amuse de découvrir tous ces ingrédients bizarres aux noms aussi poétiques que moyenâgeux.
Pour pousser le concept jusqu'au bout, j'avais décidé de regonfler mon vélo et de me rendre dans le magasin Bio du coin sur ma byciclette.
Mais la météo en a décidé autrement, et vu qu'il y avait (très exceptionnelement) une place de parking juste devant l'endroit convoité, j'y ai vu comme un signe.
Ma liste à la main (déniché sur un site de coaching bio auquel je me suis abonnée), je partais donc faire les courses, courses qui ont rapidement pris l'allure très ludique d'un véritable jeu de piste en ce vendredi soir.
J'avais déjà fréquenté le lieu dans le passé. Donc pas complètement désorientée. Mais pas complètement à l'aise non plus.
Je suis donc ressortie épuisée au bout d'une demi heure, avec dans mon petit carton de récup (évidemment pas de sacs plastiques....) avec des choses aussi exotiques pour moi que :
Aucune idée pour l'instant de ce que je vais faire avec tout ça.
Le moindre grain doit tremper un nombre incalculable d'heures avant de commencer à imaginer plonger dans l'eau bouillante. Je réalise donc que bio rime avec anticipation, et là, c'est vraiment pas mon fort.
Vos conseils, et adresses de blog adaptés sont donc les bienvenus.
J'ai repéré un petit bouquin de cette collection de livres de cuisine rigologs que j'aime bien qui dit comment ne plus être une courge dans les magasins bio. Je pense m'en procurer un bientôt.
En ce moment même sur Cuisine TV, un espèce d'illuminé tend des pièges à écureuils pour nous pouver qu'une fois cuisinés comme du gibier, ces petites bestioles (des sortes de rats en plus jolis non ?) sont gouteux.
Bien, il vient d'en attrapper un. Pauvre pépère. Va passer à la casserole. Poum, un coup sur la tête. Le voilà trimbalé comme un lapin.
Reste à les écorcher. Moins facile qu'un lapin il parait. On retire les intestins, mais on laisse le coeur, le foie et les rognons. Parait que c'est gouteux.
Le type a quand même une belle cuisinière AGA chez lui, donc il doit pas être tout à fait barbare. Mais bon. Il nous rappelle que sa recette marche aussi avec du lapin. Il est conscient que certains de ses convives auront quelques blocages et réticences (tu m'étonnes).
Bref, si vous ne voulez pas chasser les écureuils vous même à Central Park, Hyde Park ou au bord du périph', vous pouvez, parait-il vous arranger avec le garde forestier du coin....
Parce que le mec va jusqu'au bout des ses convictions (ramasser ce qu'il mange dans la nature directement), il va nous faire de la bierre à l'ortie. Ils se sentent bienvenus les invités là ?
Bon, je retoure à mes fourneaux urbains. A part le pigeon qui fiente régulièrement sur ma terrasse, je ne vois pas avec quoi mettre les principes du monsieur en pratique là tout de suite. Mais vous aurez peutêtre des idées ?
Une recette de Trish Deseine, jettée là, au hasard d'un Twit....
Challenge relevé, le chocolate icing en moins...l'épreuve me paraissant juste insurmontable...
Que de bonnes raisons de se lancer dans la confection de ces fameux "Digestive Biscuits" si chers aux sujets de sa majesté.
Idéal pour tremper dans un yaourt, dans le thé ou juste pour grignoter plus sain.
ou quand les caissières font leur compte de célébrités en fin de journée...des célébrités qui font leurs courses quand même, même si ce n'est pas n'importe où (faut pas exagérer non plus...)
La bibliothèque est pourtant archi-pleine. Le rayon de ma FNAC est limite ridicule à côté des 3 immenses étagères de bouquins de cuisine que je possède.
Une maladie chez moi. Pendant longtemps ce fut les sacs, que j'accumulais sans retenue. Puis ce fut les livres de cuisine. Compulsif.
Pour dire vrai, je n'ai jamais été véritablement capable de suivre une recette à la lettre. Soit parce qu'il me manque un ingrédient, soit parce que j'ai toujours une confiance méfiante à l'égard de ceux qui écrivent (ou traduisent) ces livres et que je préfère toujours avoir plusieurs opinions sur un même sujet, pour m'en faire ma propre philosophie.
C'est donc généralement avec deux ou même trois bouquins ouverts en même temps sur le plan de travail à la même recette, que je mixe et combine, ajuste et adapte, pour tirer ma version des choses.
Une collègue attentionnée, m'a offert la bible selon Zana-Murat : Le Livre de Cuisine. Joliment exhaustif. Toutes les recettes de base (et les autres) y figurent. Pas moins de 1500 idées.
Pas de photos. Mais chaque recette est suivie d'astuces, d'options de remplacement des ingrédients (un must pour moi qui n'ai jamais tous les ingrédients sous la main quand je me lance) et des idées de variations.
Pour l'instant, je suis séduite. J'ai beaucoup de livres thématiques, ou d'auteurs, mais peu de ces "bibles" à la Mathiot.
Tout cela me rappelle d'ailleurs, celui par lequel tout à commencer : Le grand livre de la cuisine d'aujourd'hui de Valérie-Anne Giscard d'Estaing. Un vrai cale-porte.
Mais maintenant, voilà que je dois rendre la pareille à mon attentionnée collègue, et lui offrir "mon" bouquin de référence côté cuisine.
Un véritable casse-tête. J'en ai tellement. Je les aime tous....je compte sur vous pour m'aider...
Parmi les tous premiers livres qui m'ont mise aux fourneaux, il y a eu le premier opus de Julie Andrieu, un petit livre de rien, sans photos, qui m'a livré le meilleur des tajines aux pruneaux (tiens, d'ailleurs, ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait celui là...), et l'incontournable "Petits plats entre amis" de la grande Trish Deseine.
Depuis, beaucoup de chemin parcouru pour ces deux pionnières de la cuisine-chez-soi-comme-les-grands, qui ont osé imposer leur vision moderne d'une cuisine auparavant réservée aux chefs, aux pros, aux initiés.
C'est une photo prise par Trish elle-même que je partage avec vous aujourd'hui (j'espère qu'elle ne m'en voudra pas de lui avoir un peu piquée...)
C'est à la FNAC, coincée entre Ducasse et Rostang, avec son étiquette à elle-toute-seule. La gloire ! L'avènement. Et la preuve qu'elle s'est bien fait une place entre ces monstres sacrés.
Bravo madame, et merci de m'avoir décomplexée devant les fourneaux, de m'avoir autorisé à sauter l'entrée quand j'avais mis le paquet sur l'apéro, à me concentrer sur un plat et ne pas hésiter à acheter les autres tous faits, à y aller franco sur le chocolat, à régresser franchement avec mes enfants, à manger tout en rose avec mes filles, à enfiler ma petite robe noire (un peu stretch quand même pour supporter les aléas gourmands) pour recevoir sans complexe.
J'imagine que comme moi, vous avez tous une collection impressionnante de bouquins de cuisine. Il faut dire que l'industrie de l'édition s'en donne à coeur joie depuis quelques années, surfant sur cette addiction bien française pour éditer à tour de bras des petits, des gros, des épais, des fins, des brochés, des reliés, des kits, des coffrets et j'en passe.
Une des grandes force de ces oeuvres culino-littéraire, qui d'après moi, fait beaucoup à leur succès : leur traitement artistique, je veux parler du stylisme culinaire et de la photographie. Avez-vous remarqué comment la même recette de blanquette vous parait ringarde dans le livre de maman, et apétissante dans celle d'une collection Marabout (au hasard...) ? Ca donne envie de cuisiner. Ca flatte notre côté esthète. La tendance rentre dans la cuisine. Tout ce phénomène, macarons en tête a remis les trentenaires derrière leur cuisinière, et c'est déjà pas si mal...
On ne compte plus les blogueurs culinaires, phénomène très hexagonal parait-t-il, ni les bouquins de blogueuses, véritables e-people de la blogosphère.
On frôle parfois l'obesession avec des livres entiers consacrés aux cheescakes, ou aux hamburgers, ou aux oeufs cocotte. Parfait pour les compulsives systématiques comme moi, bien que légèrement inutile quand même : d'expérience, on fait 2 recettes par bouquin.
Bref, tout ça pour dire qu'à quelques jours de me résoudre à mettre mes précieux au fond d'une caisse en vue de mon prochain déménagement (ça se passe ici), je m'interroge :
"Et si je ne devais en garder qu'un ?"
Alors je vous le demande :
"Si vous ne deviez en garder qu'un ?"
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