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Goûter du samedi après-midi.
Visite de leur tatie-marraine préférée.
Occasion rêvée de sortir l'appareil à gauffres !
Les ingrédients :
500 ml de lait
100g de beurre fondu
75g de sucre
2 oeufs
Un paquet de levure
Une pincée de sel
300 gr de farine
(laissez reposer une heure....mais franchement, c'est pas hyper nécessaire....quand on a faim, on a faim)
Cuisson au gauffrier obligatoire. Environ 4 minutes par gauffre.
J'en ai pas vu la couleur. Bon signe !
Il fait moche. Il pleut. Envie d'un plat bien roboratif.
Une choucroute tiens par exemple !
Sauf qu'une choucroute bien dans les règles, ça va chercher les 2 à 3 heures hors préparation facile !
Comme on a toujours pas que ça à faire par ici (on rappelle au lecteur que nous sommes en phase de réhabilitation culinaire...), nous avons eu recours à quelques terribles raccourcis !
- le légume : on trouve le chou tout prêt, sous vide au rayon traiteur. Dans la cocotte, mouillé avec un mélange eau et vin blanc, on rajoute des baies de genièvre, une feuille de laurier et des clous de girofle pour le parfum et on fait réchauffer à feu doux (bon, moi, de temps en temps, je viens forcer un peu la température, parce que j'aime bien quand c'est un peu grillé...)
- les protéines : réduites à l'état de saucisses (montbeliard, morteau, strasbourg) dans notre recette raccourcie. Fruit du constat que c'est sur les saucisses que tout le monde se jette...j'ai sciemment oublié la palette, le lard et le reste... Bref, les protéines vont cuire dans notre choucroute et la parfumer...Minimum 30mn pour les montbeliard et morteau (franchement, elles supportent largement plus...) mais attention, maxi 10 minutes pour les Strasbourg...sinon, explosion garantie. Et je viens de lire dans un authentique livre de recettes alsaciennes, je cite, que "pour son honneur, la maîtresse de maison veillera à ce qu'elles n'éclatent pas !" (Bon, sur ce point, je dois avouer avoir lamentablement râté...elles sont sorties totalement éventrées !)
- le féculent : de la pomme de terre, à cuire à l'eau et à ajouter à la fin. Mais là, c'est une choucroute raccourcie de régime...alors pas de pomme de terre. Ca permet aux enfants de se concentrer sur le chou. Pas de diversion possible.
Pour un repas familial du dimanche midi, franchement, ça le fait bien....même si je sens que je suis à deux doigts de me faire retirer le droit de faire référence à mon 50% d'origines alsaciennes par toute une partie de la famille si elle lit ces lignes...Toute personne qui songerait comparer cette choucroute à celle de "L'aile ou la cuisse" est un homme mort.
J'assume. Et c'est toujours mieux que de l'acheter vraiment toute faite sous vide ! A l'heure qu'il est, personne ne me dit qu'il a faim. Mission accomplie donc !...et il en reste pour demain. Et comme tout le monde le sait, c'est toujours meilleur réchauffé !
Prenez un frigo dont le contenu est réduit à sa plus simple expression faute d'avoir eu le temps de croiser un supermarché digne de ce nom (même en ligne, c'est dire la dèche !)...
Prenez 4 ogres affamés.
Prenez un horloge qui affiche déjà 19h30, malgré les nombreuses coupures de courant vécues aujourd'hui (une bonne grosse heure en cumulé...)
Prenez une préposée-aux-fourneaux en quête de re-motivation....
Cela donne un besoin urgent de trouver un solution diététiquement acceptable, avec un minimum d'ingrédients (500gr de poireaux, un rouleau de pâte brisée, du beurre, du fromage râpé, 3 oeufs, 20cl de crème fraîche, sel, poivre, noix de muscade...) et surtout, un minimum de temps.
And the winner is : une tarte au poireaux, tout ce qu'il y a de plus simple, mais de redoutablement efficace.
En très résumé : on émince les blancs de poireaux, on les fait suer dans du beurre pendant une quinzaine de minutes à couvert, pendant ce temps, on bat 2 oeufs et un jaune avec 20cl de crème fraîcher (épaisse, c'est mieux) et 100 gr de fromage râpé, on sale et poivre, on mélange le tout aux poireaux et hop sur le fond de tarte. On finit par un petit peu de fromage sur le dessus.
Ensuite, 25 minutes à 210°.
Verdict de la tribu : "à refaire" ; "je savais pas que j'aimais les poireaux" ; "quand tu caches les poireaux avec du fromage, c'est bon"...
Ca vallait bien la peine de poirauter un peu....
...et en ce moment....c'est rien de dire que je n'ai pas le temps, mais alors pas du tout !
Ca tombe bien, ce sont les vacances scolaires....et les petits sont au pâturage chez leur grand-mère...gâtés à tous points de vue y compris culinaire...
Remarquez, la traversée de ce désert gastronomique a commencé bien avant ces toutes récentes vacances d'hiver...avec un mois de janvier très chargé côté boulot, qui a vu un véritable revival du micro-onde, pourtant habituellement très peu utilisé.
Ne vous inquiétez pas, personne n'est mort de faim, on mange quand même, mais vite et certainement très mal...en tout cas, on ne mange rien de racontable par ici...
Malheureusement, j'en fait le constat désolé chaque jour, pour blogger culinaire, il faut cuisiner !
D'où la relative inertie de ce blog depuis quelques semaines.
Mais j'ai bon espoir de renouer mon tablier très bientôt...et de faire cesser la verticale descente dans l'enfer du cordon bleu Fleury-Michon, des raviolis Buitoni (ah non !c'est Zapetto qu'il faut dire maintenant....respectent plus rien y compris les grands classiques de la boîte de conserve ces gens du marketing....), et des gnochis lustucrus (très bons au demeurant...sauf à en manger trois fois par semaine,...ça lasse).
Pour preuve, l'achat à l'aube ce matin des derniers numéros de Elle à table et Régal, histoire de se remettre en selle !
A très bientôt donc, avec de nouvelles expériences culinaires, idéalement un peu décalées, sinon je perds ma marque de fabrique...et l'originalité de cet endroit.
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