Take a ticket !

La méga-triche de Noël !

Ca y est, on ne peut plus reculer. Nous sommes le 24 décembre.

Et le dîner du réveillon, c'est ce soir !

Si vous n'avez pas la chance inespérée d'aller vous glisser les pieds sous la table d'un cordon bleu de votre connaissance...et si vous n'avez pas passé la semaine à prévoir, acheter et cuisiner...

...vous êtes...comment dire ?....

Il vous reste néanmoins deux solutions :

• la première : convaincre toute la famille de faire la grande veillée de Noël avec ce bon curé de la paroisse. Il parait qu'il y aura du café dans des thermos...
• la seconde : courir chez Picard, qui nous a concocté, comme chaque année, tout un tas de choses aussi bonnes que belles à regarder et qui font un effet du tonnerre (à condition biensûr d'avoir fait disparaître tous les emballages avant l'arrivée des invités, ni vu, ni connu !)

Pour vous convaincre, voici une sélection de ce que vous pourriez retrouver dans votre assiette ce soir :

Apéritif et mise en bouche tout d'abord :

Avec ce pain surprise au pain polaire et ces petites mise en bouche à la crevette, servies dans des mini-coquilles.

En entrée : soit de ce crumble de foie gras et sa tombée d'épinards ! ou d'une petite tartelette aux pétoncles et morilles....(ou un mix des deux s'il ne restait plus assez de boîtes d'une seule sorte....vous trouverez toujours bien quelqu'un chez vous qui n'aime pas les produits de la mer....)

Vous pourrez faire suivre par une belle fricassée de dinde aux figues et aux marrons !

...et terminer par ces ravissantes petites verrines pâtissières et de tous mignons mini-fondants au chocolat (à passer au four à la dernière minute).

pour les enfants, vous trouverez même ce joli petit chalet à dévorer !

Ne reste qu'à sortir votre plus belle vaisselle et concentrer votre savoir-faire et votre créativité sur la déco de table !

Pour les ronchons de la publicité...non je ne travaille pas pour la maison Picard. Pour être honnête, avec la fortune que je leur laisse régulièrement, ils pourraient  même me faire des petites ristournes pour les fêtes mais il n'en est rien. C'est donc totalement désintéressée que je vous livre cette petite note de dernière minute et que je vous renvois au thème de ce blog...de manière à rendre la démarche parfaitement cohérente !

P.S.: Quand vous aurez jeté toutes les boîtes pour faire disparaître les pièces à conviction, vous allez vous rendre compte avec horreur que vous avez aussi bazardé les temps de cuisson et de décongélation...donc ultime conseil de pro : une paire de sciseaux et hop on découpe les petits bouts de carton où tout il est bien expliqué et un planque dans le tiroir....

Stollen History

500 ans de tradition dans ce gâteau. 500 calories la part certainement aussi !

Ces gâteaux sont traditionnellement fabriqués (et consommés !) de fin septembre à fin décembre.

Mais finalement, un stollen, qu'est-ce que c'est ? Et bien, c'est tout simplement un pain aux fruits confits, farçi au massepain : léger quoi ! Ca se mange sans faim. Encore meilleur au petit déjeûner, légèrement tiédi. Je vous garantis que ça tient au ventre durablement, même par grand froid !

Certains (ceux que je préfère !) sont recouverts d'une épaisse couche de sucre glace. Jugez plutôt :

 

La forme n'est pas un accident : elle symbolise l'enfant Jésus, emmailloté dans ses langes.

A l'intérieur, c'est le palais des délices :

L'original viendrait de Dresdne :

https://www.dresdnerstollen.de/

Et pour la recette, c'est par ici sur art-culinaires.com !

Who has stollen my Stollen ?

Je sais qu'en regardant de près cet objet, il s'en trouvera toujours au moins un pour me dire que c'est un cache bougies dans un moteur d'auto...

Mais non. Je rappelle que le thème principal de ce blog est la cuisine...C'est en soi-même un indice.

Et voici donc, après notre série sur le Chirstmas Pudding, une nouvelle série dans notre rubrique 'Cabinet de Curiosités', consacrée cette fois à l'autre dessert de Noël, le germanique, le fruité, le sucré, le dense, le lourd, j'ai nommé le Stollen.

C'est donc un authentique moule à stollen, trouvé sur ebay.com que vous avez devant vous.

Ca ne dit pas quoi mettre dedans, mais c'est un début !

Noël de Cannelle

Pour moi, les odeurs de Noël sont un mélange subtile de petits gâteaux sortis du four, l'odeur du beurre encore chaud..., d'écorce d'agrumes, de chocolat biensûr, de pain d'épices mais surtout de cannelle, de loin ma préférée.

Aussi, quelle joie de découvrir cette petite bougie parfumée, offerte par ma tante et convoyée par les transporteurs de fonds spéciaux, chargés de Chataîgnes en chocolat et autres Männele...Merci !

Aussitôt déballée, aussitôt en place pour parfumer notre après-midi des senteurs si douces de nos Noëls alsaciens...

..ça me fait penser qu'il faut que je trouve le courage nécessaire pour m'attaquer aux étoiles à la cannelle...histoire de clore mon Marathon du Bredele pour cette année !

La revanche de la chataîgne

La magie du blog...je l'ai vraiment découverte hier soir, en découvrant au pied de mon sapin ceci :

...mais ça prend vraiment tout sont sens une fois ouvert...

DES CHATAIGNES DE CHRISTIAN MEYER, la fameux, que dis-je, l'historique ! pâtissier-glacier strasbourgeois.

Ces fameuses chataîgnes qui me passaient sous le nez étant petite et dont je parlais récemment dans une de mes notes (ici!).

Je n'ai d'ailleurs pas résisté très longtemps...

Mais voit-on seulement assez bien sur cette photo, le nombre de couches toutes plus succulentes les unes que les autres qui composent cette petite merveille !

Voyons un peu...

Je pense qu'on voit mieux là...croyez-moi ou pas, je me suis arrêtée là...je garde la suite pour après le dîner et j'ai promis de partager avec ma grande gourmande, histoire de pas reproduire le schéma !

Merci Mum & Dad !

Anis-Bredele, la Victoire !

Assez duré le suspens....

Ai-je réussi mes anis-bredele cette année ?

Et bien Rabbi Jacob il dit Voui !

Le secret, dont Mercotte a vendu la mèche !!! c'est effectivement de battre pendant très longtemps le mélange sucre et oeufs pour que le sucre fonde vraiment bien ! 2x10 minutes, c'est pas de trop.

Alors évidemment, quand on a le robot pâtissier idoine, c'est plus pratique que de se tuer le bras à tenir le batteur pendant si longtemps. Question d'équipement...

Autre petit coup de pouce, préférer le sucre glace au sucre semoule, plus facile à faire fondre et qui garanti le côté tout lisse du petit gâteau.

Bon, c'est pas tout ça, mais je viens de lire qu'une alsacienne qui se respecte se doit de faire 10 sortes différentes de bredele pendant l'avent. Je suis pas encore rendue...

...remarquez, je suis qu'à moitié-alsacienne, moi....alors 10/2 = 5...?! vous croyez que ça passe ?

A table chez les Bush

Il parait que pour faire des 'pages vues' de nos jours, il y a des mots-clé à ne pas louper.

Et dans les hits de recherche google, il y a évidemment le mot 'Bush'.

Comme je ne perds pas le nord et que je ne peux m'empêcher d'essayer d'optimiser le traffic sur mon embryon de blog (on se refait pas, n'est-ce pas ?), je me suis dit que j'allais tenter l'expérience...

Je voulais quand même que cette note soit un tant soit peu en rapport avec le thème principal de ce blog, à savoir outre mes délires personnels, la cuisine.

Ce fut facile.

En tappant 'Bush' sur Amazon.com, rubrique cookbooks, j'ai trouvé la perle !

Le Bush Family Cookbook.

..ou comment recréer chez vous, l'ambiance familiale de la first family côté table.

J'ai lu quelques commentaires...

Alors, il parait qu'à côté de ce que mangent les Bush, McDo, c'est régime !

Donc plutôt gras, avec de la crème partout.

Apparemment, beaucoup de 'canned food' et de 'pre-packaged mix' à la base des recettes phares de la famille.

A lire si vous voulez en savoir plus, cet article de 'The Independent' intitulé "The Bush family's kitchen Nightmares", dont voici un court extrait : "the Bushes are keeping this tradition alive with recipes such as baked chicken breasts, which, we are assured, has been in Mrs Bush's family cookbook since the time she and George were at Yale. It goes: "One pack of onion soup. One can of mushroom soup. One pint of sour cream..." which you mix with the chicken breasts before baking."

http://enjoyment.independent.co.uk/food_and_drink/features/article329859.ece

on attend leur blog culinaire !

Maman, t'as la pression !

Suite de mon Marathon du Bredele.

Là on est dans le dur !

J'attaque la très redoutée épreuve des Anis-bredele ! (ou Petits gâteaux à l'anis pour ceux qui ne sont pas encore bilingues français-alsacien).

Des années et des années de râtage. Un véritable atavisme familial. Seuls mes grand-parents parvenaient à mener à bien l'entreprise et à atteindre le saint-graal, à savoir :- un petit gâteau tout lisse et dur au dessus, sur un petit socle de pâte tout lisse lui aussi...c'est au socle qu'on peut dire si c'est réussi ou pas...

Ca parait facile comme ça, mais ça ne l'est pas ! Souvent, on se retrouve avec des disques tout plats et durs comme du bois, ou tous craquelés...

Bref...ces anis-bredele sont, depuis quelques années, le fruit d'une âpre compétition entre moi et ma Maman.

Je voulais lui prouver que l'anis-bredele-know-how avait tout simplement sauté une génération. Voilà tout !

Donc, tous les ans, ce n'est pas sans une certaine apréhension, que je me lance dans l'aventure.

Côté ingrédients, c'est très rudimentaire vous allez voir :

250 gr de sucre semoule

225g de farine

3 oeufs

1 cs d'anis

Il faut d'abord battre oeuf et sucre. Puis ajouter la farine et l'anis. La pâte doit être assez sèche.

Vous aurez remarqué que c'est une recette presque-regime, because aucune trace de gras !!! :-) !

Dresser des petits tas (genre pièce de 1 ou 2 euros) avec une poche à douille.

Laisser croûter.

Enfourner 10 minutes à 150°. Le fameux petit socle doit se former pendant la cuisson.

Voilà, pour moi, c'est parti...Suspens !

Pour vous dire à quel point c'est la compèt...ma Maman a horriblement triché l'année dernière en achetant ses anis-bredele à Strasbourg pour les éparpiller dans ses assortiments de bredele maison...J'étais complètement admirative du résultat. Mon Maître avait une fois de plus démontré sa supériorité. J'étais prête à jeter l'éponge...Mais elle ne sait pas mentir trop longtemps ma Maman...et j'ai bien remarqué qu'elle était sur le point de se piquer un fou-rire à chaque fois que je la complimentais sur ses réalisations. Après 5 jours, elle m'a lâché le morceau !

Donc, le concours annuel est à nouveau ouvert !!!

Spritzbredele de Compet'

Suite de mon Marathon du Bredele - Episode 3.

Les Spritzbredele de Compétition.

Pour cette recette, j'en suis revenue à des classiques familiaux.

J'adore. C'est souvent la variante préférée de mes goûteurs. L'autre nom, plus parisien de ce Bredele, c'est 'Petit four à la douille'. Je suis pas sûre que ça fasse plus chic finalement. Moi, j'aime bien le nom d'origine, tellement imagé. La pâte "spritz" hors de la poche à douille ou de la presse. Les alsaciens comprennent. Cherchez pas.

Bref, normalement, c'est allongé ce gâteau. Il y a une version tradi sur Ma cuisine étudiante.

Moi, j'aime bien faire ça gâteau à la presse. Ce qui permet de faire des formes originales et très décoratives.

Ingrédients :

200g de beurre

200g de sucre

1 paquet de sucre vanillé

4 jaunes

2 cs de kirsch (mais une autre eau de vie fait l'affaire, j'en suis sûre !)

125g d'amandes moulues

350 g de farine.

Réalisation :

Tourner le beurre mou et le sucre (y compris le sucre vanillé) jusquà obtenir un appareil bien blanc. Ajouter les jaunes d'oeufs un à un. Mélanger bien entre chaque oeuf. Incorporer la farine, les amandes et le kirsch. Vous devez obtenir une pâte lisse et souple (j'aime bien l'injonction, ça met bien la pression !).

L'avantage, c'est qu'on peut passer direct à la phase confection à la douille ou à la presse selon votre niveau d'équipement. Pas besoin de laisser reposer la pâte.

Hop, au four pendant 15 minutes à 180°.

Ensuite, mieux vaut planquer l'affaire....

Bredele Bi-Phasé

Suite de mon Marathon du Bredele.

Au programme: Losanges noix et chocolat.

Alors autant vous le dire tout de suite...il faut plusieurs jours pour venir à bout de cette recette, qui comporte une étape de préparation de la pâte et de repos, de confection des losanges à proprement parlerr incluant une finition à l'oeuf, puis de nappage dans le chocolat, refroidissage etc, avant d'enfin pouvoir ranger les merveilles dans des boîtes.

Patience donc.

Et prévoyez large pour la recette de pâte because la moitié de la production disparait tout à fait mystérieusement entre la cuisson et l'étape de nappage. Il parait que c'était juste pour goûter...

Ingrédients :

125g de cerneaux de noix

375g de farine

1 cc de levure chimique

125g de sucre semoule

250g de beurre

1 cc de cannelle

2 pincées de sel

1oeuf entier

1 jaune d'oeuf

le zeste d'un citron râpé très fin.

Réalisation :

Elements secs + beurre d'abord. Oeufs et zeste ensuite.

Pétrir à la main (le robot n'arrive qu'à faire une sorte de crumble mais c'est déjà ça...)

Laisser reposer la boule de pâte pendant 1 heure au moins dans le bas du frigo (dans du cellophane par exemple).

Abaisser la pâte et découper des losanges (pas si facile que ça n'en à l'air de couper avec le bon angle...vous allez voir)

Dorer au pinceau avec un mélange jaune d'oeuf et lait.

Passer au four environ 15mn à 180°.

Laisser refroidir.

Tremper la moitié dans du chocolat de couverture fondu.

Laisser sécher et durcir avant de ranger dans une boîte hermétique.

Si je n'ai pas été claire, cette recette est issue du livre de Christophe Felder sur les Gâteaux de l'Avent.