Modèle La Droguerie - Laine Rowan Cocoon - Mannequin et queue de cheval maison .
Il faut dire que lorsque j'ai ramené à la maison le petit livre tout choupinet de La Droguerie, les post-it notes se sont mis à fleurir à toutes les pages ou presque. Commandes de mes filles.
Ni une ni deux, je retourne au Bon Marché (où j'avais acheté le dit livre) pour me procurer la jolie laine pour tout faire tout bien comme dans les instructions.
Il faut croire que mon art de l'à peu près, très connu du grand public en cuisine (voir mon autre blog : Take a Ticket) a contaminé mon approche de l'art manuel.
Parce qu'en fait, mesdames et messieurs, au corner La Droguerie du Bon Marché, point de laine !!! Des années que je passe devant et dedans et je ne m'en étais jamais rendu compte. J'étais toute contente de ne pas faire la queue comme au magasin des Halles qui me fait fuir rien qu'à l'idée d'y passer la demi-journée...
Sur les bons conseils d'un jeune homme affable qui avait pourtant l'air de travailler pour La Droguerie, je traverse donc le rayon pour me planter, telle Lovedad dans un rayon de supermarché (c'est à dire incapable d'acheter quoi que ce soit, anéanti par la profusion du choix...), devant des piles de laine. D'aide de la vendeuse : point !
Alpaga ? "Nan, j'ai que ça" (que ça étant une couleur tout à fait moche, entre le beige et le jaune qui ne risquait pas de trouver preneur, ça non...)
Plumette ? Drôle de regard en coin. J'avais gaffé. Plumette, c'est un truc que de La Droguerie.
Bref, j'ai fait n'importe quoi, j'ai pris au feeling. De la laine Cocoon. Beaucoup trop grosse pour tricoter avec des aiguilles numéro 4 ou 5 comme dans la recette les instructions.
Résultat : un boléro plutôt chatoyant, bien régulier et tricoté bien serré qui tient presque debout tout seul !
Il me reste des pelotes...je ne sais pas trop ce que je vais faire avec. Un bonnet peutêtre...
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